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MADINA


Benbella POUR L'HISTOIRE....

Publié par blednet sur 11 Mai 2011, 23:05pm

Catégories : #Mémoire

  Ahmed Benbella

  Pour l'histoire pour les générations futures

 

Ahmed BenBella est le précurseur de la démocratie en Algérie d’après un article publié dans le quotidien la république le 16 juin 1965, dont le contenu mentionnait l'ouverture des négociations avec le FFS de Ait Ahmed. Trois jours plus tard benbella est renversé.

 

 Houari Boumediene et Chadli Bendjedid ont gouverné l’Algérie pendant vingt-six ans, l’équivalent presque de ce que Ben Bella a passé dans les prisons Françaises et Algériennes. Les deux ont eu un impact décisif dans sa vie, le premier l’a emprisonné en juin 1965 et le second l’a libéré au mois d’octobre1980.

Le plus troublant dans cet événement regrettable de notre histoire est que les putschistes instaurent après le coup d’état une fête nationale (19 juin) pour commémorer la chute d’un homme, qui a contribué a l’indépendance et a l’histoire de l’Algérie plus que tous les membres qui ont comploté contre lui et, ce n’est pas tout puisqu’ils vont le bannir de l’histoire de son pays avec le silence et la complicité des historiens et des médias, qui s'expriment librement aujourd'hui, grâce à la jeunesse d'octobre 1988..

Contrairement à ce qu’on a pu raconter sur sa personne, c’est la guerre qui a construit sa personnalité, et forger son mental de combattant, qui lui a permis quelques années plus tard de planifier avec les chefs historiques l’insurrection armée.

Le premier président algérien (Ahmed Ben Bella) a été emprisonné avec un mensonge, qui a duré plus de trente ans. Le détournement de Sandouk Attadamoun. Les précieux métaux se trouvaient la veille du coup d’État, d’après les révélations de l’ex-colonel de la gendarmerie nationale de Boumediene dans le DC10, piloté par le lieutenant Hoffman. Le DC10 devait s'envoler avec les putschistes, et l’or a l’étranger en cas d’échec. Ben Bella a toujours dit la vérité, ''je n'ai pas volé Sandouk Attadamoune et il avait raison, pourquoi ne pas le croire aujourd'hui, d'autant plus que la plus part de ses ennemis savaient l'endroit ou se trouvait (Sandouk Attadamoun), dans la caserne Ali Khodja (El Biar), depuis 2003.

Durant les années quarante, vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les Allemands avec tout leur arsenal militaire affrontent une armée composée en majorité de Nord africains. Des Tunisiens, des Marocains et des Algériens placés dans les premières lignes face à l’ennemi. Ils sont commandés par le général juin. La bataille se déroule en Italie, à Montano, à la Silva et à Santa Corse. Ben Bella est jeune, âgé à peine de 26 ans, sergent-chef de l’armée française puis adjudant. Il commande un groupe de soldats marocains redoutables. D’après les témoignages de l’époque, rapportés par les historiens, des textes relatent l’intensité des combats, « Marocains et paras allemands se massacrent sur le Mont Belvédère. Le 3e Régiment de tirailleurs tunisiens subit des pertes effroyables (…)."Ma capitaine ! Ma capitaine ! "hurlent les Tunisiens fauchés par les mitrailleuses. Les Français, " vus et mitraillés de tous les côtés'', tiennent les pics. 15 officiers et 264 soldats ont été tués, 800 hommes et six officiers blessés. On compte près de 400 disparus. Ahmed Ben Bella était parmi les survivants.

C'est Ben Bella et son groupe rapporte les témoins qui attaquèrent la colline stratégique de Cassino en Italie, à 11 heures du soir durant l'hiver 1944, pour couper la retraite aux soldats allemands. L'ex-président algérien eut même le courage d'aller chercher à trois reprises des armes abandonnées par des soldats français dans un no man's land infesté de soldats allemands. Il sauve son capitaine, Offel de Villaucourt blessé est transporté par Ben Bella sur un parcours montagneux de 500 mètres difficile à escalader.

Dans un de ces rapports, pour justifier la défaite, le commandant de la division allemande écrit à Hitler, au sujet des soldats maghrébins, '' On a affronté des soldats qui grimpent des montagnes comme des mulets ».

 

En 1953 lorsque le nom du premier président algérien apparaît pour la première fois dans les médias français, Ben Bella avait déjà une grande histoire et un passé qui dérangent la plus part de ces collaborateurs.

 



A SUIVRE................

 

Benbella a été emprisonné en Algérie pendant 15 ans sans jamais avoir été jugé. 


 

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