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MADINA


L’Algérie à l’épreuve du pouvoir, 1962‑2012

Publié par blednet sur 29 Septembre 2012, 04:08am

Catégories : #Événement Culturels

Hervé Bourges y donne la parole à des protagonistes de l’Algérie indépendante

  laPresseDZ

 

Le documentaire L’Algérie à l’épreuve du pouvoir, 1962‑2012, d’Hervé Bourges, témoin privilégié de la guerre d’Algérie et de l’ère post‑indépendante, ancien patron de RFI, TF1 et France télévision, sera diffusé dimanche 30 septembre à 22 h sur la chaîne de télévision France 5. Composé de deux épisodes (le second sera diffusé le dimanche 7 octobre à la même heure), ce documentaire, diffusé à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, retrace les péripéties de l’Algérie depuis l’indépendance jusqu’au règne de Bouteflika.

Plusieurs personnalités dont feu Ben Bella, Khaled Nezzar, Louisa Hanoune et Ali Yahia Abdenour ont été interrogés par l’ex‑conseiller spécial de Ben Bella. « Même s'il connaît personnellement, et depuis des lustres, la plupart de ses interlocuteurs, l'ancien patron de RFI, TF1 et France Télévision n'escamote nullement les combats fratricides entre les caïds des wilayas et les féroces rivalités qui déchirèrent les héros de la "libération nationale", qu'ils luttassent sous les couleurs du FLN ou du GPRA. À commencer par l'empoignade qui, au‑delà d'une éphémère alliance stratégique, opposa Ben Bella à l'austère prétorien Houari Boumediene, dont au demeurant le bras droit n'était autre qu'un certain Abdelaziz Bouteflika, stratège politique précoce et madré. Il y a d'ailleurs quelque chose de fascinant à entrevoir, aux détours d'archives télévisées d'une grande richesse, le sémillant et insubmersible "Boutef'", dont le long règne devrait s'achever à la faveur de la présidentielle de 2014… », écrit le magazine L’Express qui rapporte l’information.
 
Selon le magazine, le premier épisode – L'ère autoritaire –, décrypte notamment la « dérive socialiste et autoritaire de Ben Bella puis celle, imposée au nom du "redressement révolutionnaire" de Boumediene, parvenu au sommet au prix d'un coup d'État et qui confisquera tous les leviers civils et militaires du pouvoir avant d'imposer, en vertu cette fois de la sacro‑sainte souveraineté nationale, le dogme des "industries industrialisantes", désastreuse chimère ».
 
Hervé Bourges évoque également la mort de Boumediene, l’arrivée de Chadli dont le règne sera marqué par « l’émergence de nouveaux riches, la régression des droits de la femme, la répression des démocrates et la bienveillance "calculée" envers les islamistes ». Ce premier épisode s’achève sur les événements sanglants d’octobre. Quant à l’acte II, il relate L'ère des tempêtes. « Le naufrage du pays dans une violence sans bornes au lendemain de l'avortement d'un processus électoral qui promettait le gouvernail aux islamistes du FIS. Suivent l'éviction de Bendjedid, le bref intermède du vétéran Mohamed Boudiaf, acteur d'une fragile espérance assassinée, l'essor funeste des GIA, les années de sang et de larmes, la loi de la barbarie, qui culmine en 1997. Puis le retour de Bouteflika, avocat d'une "concorde civile" imposée à la hussarde », souligne le magazine. « On regrettera à ce stade l'indulgence relative dont bénéficie le revenant, mais aussi l'absence, parmi les témoins qui défilent à l'écran, de ténors du Front islamique du salut. En revanche, le parti pris méthodologique d'Hervé Bourges, consistant à ne mettre en scène que des protagonistes algériens apparaît judicieux. Car il évite d'égarer le propos dans les méandres d'une névrose franco‑algérienne encore vivace », conclut L’Express.
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