La Spiritualité des exclus

La Spiritualité des exclus

 

Témoignages d’Abdelkader Belaouni, Sylvain Pitre et Jeannelle Bouffard

                 Publié le 17 Janvier 2011 - Michel Joanny-Furtin- L'Express d'Outremont & de Mont-Royal - Société - Spiritualité

La spiritualité est une aide précieuse pour les exclus de la société. Cette bouée permet de traverser des épreuves inimaginables. Trois témoignages apporteront un éclairage, à la fois sur l’exclusion et sur la puissance de la vie intérieure, lors d’une soirée débat à l’église des Dominicains le 20 janvier prochain.

Vivre en exclu de la société est un sort dont on ne peut sortir sans aide. La spiritualité permet de traverser des épreuves qu’on croyait impossible à vaincre. Pour illustrer ce propos, les témoignages d’Abdelkader Belaouni, Sylvain Pitre et Jeannelle Bouffard animeront une soirée organisée par le Centre culturel chrétien de Montréal (CCCM) en l’église des Dominicains, au 2715 chemin de la Côte-Sainte-Catherine à Montréal, le jeudi 20 janvier à 19h30.

Abdelkader Belaouni est un réfugié algérien accueilli dans une église pour échapper à la déportation. Son histoire a défrayé la chronique et fait pas mal de manchettes dans les médias à l’époque. Comme le gouvernement canadien lui refusait un statut officiel, Abdelkader Belaouni s’est réfugié à l’église de Pointe-Saint-Charles. Il y a été pris en charge par la communauté pendant près de quatre ans. De confession musulmane, il s’est attiré l’admiration des paroissiens par sa piété.

Sylvain Pitre est un ex-détenu qui a trouvé la voie de la rédemption dans la spiritualité par le travail et la prière. Il témoignera de la possibilité de reprise en main par la spiritualité.

Jeannelle Bouffard a été agente de pastorale à la paroisse Saint Barnabé. Lors de la fermeture de l’église, elle a participé à sa reconversion en un centre communautaire, le CAP St-Barnabé, un service de dépannage situé dans Hochelaga-Maisonneuve, qu’elle dirige maintenant. Son engagement religieux l’a conduite à s’investir totalement dans cette activité sociale. La vie intérieure nourrit son action sociale.

(Source: CCCM)

« Spiritualité des exclus », le jeudi 20 janvier à 19h30 à l’église des Dominicains au 2715, Côte Sainte-Catherine (bus 129, métro UdeM). Entrée libre, contribution suggérée : 10$

Comments

[KADA B..]

Salut Omar


Spiritualité, my foot ! Pour ne pas dire autre chose. Loin de moi de vouloir cracher sur les réfugiés politiques légitimes, mais certains se croyant plus intelligents que d'autres, se comportent
de façon servile et peu honorable pour arriver à leurs fins. Contrevenir aux lois du Canada, et rendre de ce fait la venue de réfugiés politiques véridiques difficile et pratiquement impossible,
n'a rien de spirituel. Et puis, il faudra cesser à tout bout de champ de se proclamer réfugié politique, lorsqu'en fait, on le fait pour des raisons économiques. Il faudra faire la queue comme
tout le monde, et faire ses papiers comme tout le monde. Et croyez-moi, il y a des milliers d' Algériens qui attendent leur tour depuis longtemps. Et puis les problèmes que nos compatriotes
vivent en Algérie ne sont pas en totalité la faute du gouvernement. Certains refusent de se comporter d'une manière citoyenne. Par exemple, prendre soin de son cadre de vie et améliorer son sort
avec les moyens du bord. Si les rues sont sales, qui nous empêche de les nettoyer ? Pourquoi cette attitude misérabiliste et de mendiants ? Qui nous empêche d'oeuvrer pour le bien commun
? Si les Algériens ne changent pas, et ne prennent pas en main leurs destinées, d'ici quelques années notre beau pays sombrera dans le chaos et la ruine totale. Commençons par
améliorer nos vies, nos rues, nos quartiers, etc., je vous parie que le gouvernement suivra, parce qu'il aura en face, un interlocuteur mature, adulte (51 ans si mes calculs sont
exacts) et responsable. Enfin, il faudra planter des arbres, beaucoup d'arbres, et se munir de panneaux solaires ; le plus tôt sera le mieux. N'attendez pas que le gouvernement le fasse
pour vous. Je l'ai déjà fait, et je m'en porte mieux. C'est toujours quelques dollars de moins pour les fat cats d'Hydro-Québec. Je m'arrête, parce ce que je digresse.