La rédaction
Le consul général ressuscité grâce à la magie d’une pétition
Le consul général ressuscité grâce à la magie d’une pétition
La pétition, un remède miracle ou sauver ce qui reste à sauver.
Il faut le croire et on serait même tenté de dire qu’une pétition vaut mille mots! Ceux qui doutaient de l’efficacité d’un tel procédé doivent maintenant se résigner et
faire leur mea culpa.
En effet, trois jours à peine se sont écoulés depuis que la pétition lancée sur le Web par deux journalistes et alors qu’elle n’était connue que par le principal
intéressé (M. Sebaa Abdelaziz) ainsi que d’une poignée de compatriotes, voilà que le Consul général se décide comme par enchantement de se découvrir une âme charitable en allant à la rencontre
des membres de la communauté.
Jugez par vous-même de la magie qu’un article innocent relatant la célébration de la fête nationale et une pétition lancée quelques jours plus tard dénonçant le mauvais
fonctionnement des services consulaires puissent entraîner un changement dans les mœurs de notre consul, jusque là imperméable à une quelconque ouverture en direction de ceux qu’il est sensé
représenter et protéger. Cette transformation, il faut le dire, mérite d’être mise en valeur et nous nous empressons de rapporter les faits.
Eh! Oui, il y a des miracles qui peuvent encore arriver par la grâce d’un simple article paru sur un site, (en fait c’est juste un blog) et comme nous le disions
plus haut grâce à une pétition qui avait pour unique objectif d’attirer le regard sur les dysfonctionnements du Consulat général d’Algérie et sur le laissez aller de son responsable.
Pour en venir au fait : sachez que le Consul général a daigné depuis quelques jours (mieux vaut tard que jamais) de rendre visite au Centre Culturel algérien, pas
moins, pour y rencontrer les bénévoles avec lesquels il aurait tenu une bonne séance de travail.
Il a également été à la rencontre de plusieurs compatriotes attablés dans un café du quartier St Michel (rue Jean talon), et plus encore il aurait même rencontré des
hommes d’affaires du coin auxquels il aurait montré une disponibilité qui a choqué certains, d’autant qu’elle semblait inhabituelle rendant l’opération de charme suspecte aux yeux de ses
interlocuteurs.
En tout cas, ne faisons pas la fine bouche devant l’effort colossal consenti par notre représentant que nous encourageons à soutenir ce rythme pour mieux connaître sa
communauté qu’il a tenue éloignée de ses préoccupations officielles, pour ne se consacrer qu’aux mondanités et autres causes inutiles et perdues d’avance.
En collant un peu plus à la communauté et en se mettant à l’écoute de certains de ses membres les plus représentatifs, il pourrait alors partir un jour avec l’esprit
tranquille (?) et se dire qu’il aurait accompli un peu son devoir (?).
La rédaction
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