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MADINA


Le carburant de la violence

Publié par albra alhambra sur 20 Septembre 2007, 00:55am

Catégories : #Articles-Actualités

Le carburant de la violence 
Le Jeune Indépendant

par Mohamed Badaoui

Il est clair que si l’Algérie ne possédait pas de pétrole, elle serait nettement plus sûre. Un coup d’œil à droite et à gauche sur son voisinage permet de le constater. La Tunisie et le Maroc jouissent d’une sécurité que peu d’événements déstabilisants remettent en cause.

Ces deux pays ont eu certes un ou deux épisodes de violence, mais on est loin de l’étendue et de l’intensité des destructions qui ont endeuillé leur grande sœur maghrébine. Important producteur d’or noir, membre de l’OPEP, l’Algérie a organisé son activité économique en aval des gisements des hydrocarbures qui lui procurent la quasi-totalité des ses recettes extérieures.

Le reste de ses entrées en devises étrangères est tiré d’une quantité négligeable de marchandises écoulée sur le marché international. En retour, le pays importe pratiquement tous ses produits de consommation et ses équipements. C’est pourquoi, lorsque le cours du brut s’était effondré en 1986, il s’était retrouvé au bord du dépôt de bilan.

L’Etat s’était alors mis à compter les maigres sous qui lui restaient, tandis que le compteur des victimes du terrorisme s’emballait. Aujourd’hui, la situation s’est inversée, mais la violence politique est en recrudescence. Ceci n’est probablement pas sans rapport avec la rivalité qui anime les puissances traditionnelles ainsi que la Chine rajeunissante sur l’approvisionnement en énergie fossile.

C’est vrai aussi qu’avec un baril à 80 dollars, Alger se remet à dégager une odeur qui aiguise les appétits.

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