Fin de mission pour Rachid Hadbi, consul de Vitry Un hommage unanime
Par Nadjia Bouzeghrane
-(El Watan)
Rarement, un consul d’Algérie en fin de mission, en France, aura reçu autant de marques d’hommage et de considération (pas moins de huit distinctions de la part de villes et
institutions territoriales). C’est le cas de Rachid Hadbi, consul à Vitry (Val de Marne), qui vient d’être rappelé après quatre ans de mission « honorablement » accomplie et de
« bon travail », selon un avis unanime.
La recette de cette reconnaissance tient à la réceptivité de ce diplomate aux doléances, difficultés et exigences des Algériens et Français d’origine algérienne, de son rôle d’interface vis-à-vis
des autorités françaises territoriales. Cette disponibilité, d’autres diplomates algériens la manifestent depuis quelques années, -.signe que les pratiques diplomatiques changent et évoluent dans
le bon sens - ce qui doit être en réalité la règle, tant la mission diplomatique est une charge et non un privilège. Cette démarche, Rachid Hadbi assure la tenir d’un autre diplomate, le consul
général de Paris, Abderrahmane Meziane Cherif. Le temps de la confiance mutuelle et du dialogue entre la communauté algérienne et ses représentants est-il enfin arrivé ? La méfiance
réciproque, les malentendus sont-ils levés ? Une nouvelle relation est-elle en train de se construire ? Le consul général de Paris, lors d’un dîner d’adieu en l’honneur du consul de
Vitry réunissant quelques proches, a rappelé que le travail d’approche de la communauté algérienne et française d’origine algérienne par ses différentes composantes, sera une réussite complète à
condition que « cette dynamique et cette ardeur ne soient pas perturbées et restent loin des travers d’ici et de là-bas ». Et en ce qui concerne la charge diplomatique, Meziane Cherif
affirme que « le courage politique et l’honnêteté paient ». Interpellant les représentants associatifs franco-algériens présents, il leur fera observer : « Vous êtes Français,
soyez loyaux envers votre pays d’accueil. » Mais « n’oubliez pas que la première goutte de sang qui vous a donné la vie est celle de vos aïeux » algériens.
Par Nadjia
Bouzeghrane
(El Watan)