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IMMIGRATION
Progrès en Nouvelle-Écosse
L'entente fédérale-provinciale qui permet à la Nouvelle-Écosse de sélectionner ses immigrants donne les résultats attendus. L'an dernier, plus de 2600 personnes se sont
établies dans la province.
Le programme des candidats de la Nouvelle-Écosse réussit parce qu'il accélère grandement pour l'immigrant l'obtention du statut de résident permanent. La directrice des programmes de l'Office de
l'immigration, Carmelle d'Entremont, précise que le processus dure de 8 à 12 mois.
Mme d'Entremont reconnaît que la majorité des nouveaux arrivants s'établissent en milieu urbain plutôt que rural. Selon elle, les régions éloignées des villes ne sont pas encore prêtes à ouvrir
leurs portes aux étrangers. Pour sensibiliser ces collectivités, tout le monde devra mettre l'épaule à la roue. « Les employeurs, les chefs communautaires et les gouvernement »,
souligne Mme d'Entremont.
Forte de ses premiers succès, la province veut augmenter le nombre de candidats fixé par le fédéral à 400 chaque année. Cette entente prend fin le mois prochain. On négocie maintenant de
nouvelles conditions. Mme d'Entremont indique par exemple que la province ne veut plus de limites au nombre d'immigrants qu'elle sélectionne.
Pour l'heure, les francophones sont peu nombreux, à peine 7 % des immigrants l'an dernier, À la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE), personne ne s'inquiète encore. « On va
accentuer nos efforts de recrutement dès cet automne », affirme Martin Paquet, porte-parole de l'organisme.
Des délégués de la FANE iront en France et en Belgique, avec une liste d'emplois en main, pour recruter des immigrants francophones. Elle mise sur un nouveau programme qui permettra aux étudiants
étrangers formés en Nouvelle-Écosse d'y rester avec le statut de résident permanent s'ils sont recrutés par un employeur néo-écossais.
Danielle Marchand explique les retombées de ce programme fédéral-provincial.