ses troupes autour de l’initiative des trois
Samedi 22 Mars 2008 (La tribune)
Plusieurs mois après l’annonce de la démarche cosignée par Hocine Aït Ahmed,
Mouloud Hamrouche et Abdelhamid Mehri «pour le changement démocratique du système», le FFS compte se redéployer sur la scène politique, dans l’objectif de renouveler ses structures de base et
rassembler le maximum de personnalités actives dans les syndicats, le mouvement associatif, les partis ainsi que les journalistes afin de porter la dynamique de sortie de crise envisagée par les
trois initiateurs.
En effet, jeudi dernier les partisans de ce parti se sont regroupés, en présence de membres de leur direction nationale, au niveau de la salle Errich de la ville de Bouira, pour débattre de cette
démarche, le projet de l’amendement de la Constitution qui mobilise actuellement les partis et les associations de soutien au président de la République ainsi que d’autres questions qui agitent
la scène nationale. Les responsables de ce parti ont déclaré que K. Tabbou, qui devait présider la séance, a été retenu pour des raisons liées aux rencontres entre les représentants des Mehri et
Hamrouche, composées, selon les conférenciers, de personnalités de divers horizons qui ont leur poids au plan politique, pour l’adoption finale de ladite démarche politique et qui sera suivie,
selon eux, par des actions sur le terrain au moment voulu. Par ailleurs, B. Belkacem a annoncé le retour proche du leader du FFS dans le pays, ajoutant que son parti et ses partenaires «sont
déterminés à lutter pour empêcher la fermeture du champ des libertés. Nous n’allons pas rester spectateurs par rapport aux prochains combats, notamment ce qui se trame autour de la présidentielle
de 2009 et de l’amendement de la Constitution qui peuvent mener le pays à la dérive et à fermer le jeu politique».
Face à cela, D. Bahloul a indiqué que les trois ont proposé une solution pour «un changement profond du système», en fustigeant les partis qui continuent d’appeler à la révision
constitutionnelle. «Ceux qui demandent un troisième mandat ne le font pas pour Bouteflika, mais pour se maintenir et bénéficier encore de la rente pétrolière.» Tout en déclarant que le FFS est le
seul parti d’opposition dans le pays, M. Bahloul a ajouté que «l’ouverture et l’organisation d’une vraie transition démocratique sont la seule solution à l’impasse».
Pour la même circonstance, les responsables du parti d’Aït Ahmed ont procédé à l’installation d’une commission chargée de restructurer le parti à Bouira.
N. H.